Wide-field gloss scanner designed to assess appearance and condition of modern paintings

Communication corédigée par Pauline Hélou-de La Grandière, conservatrice-restauratrice, doctorante Héritages et de l’Institut national du patrimoine (INP)

Mathieu Hébert, Pauline Hélou-de la Grandière, Yann Pozzi, Mathieu Thoury, Lionel Simonot. “Widefield gloss scanner designed to assess appearance and condition of modern paintings”. London Imaging Meeting, IS&T, juin 2023, Londres. ffhal-04144765

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Lorsque l’on cherche à caractériser l’apparence des peintures d’art, la couleur est l’attribut visuel qui retient généralement le plus l’attention : non seulement la couleur prédomine dans la lecture de l’œuvre picturale, mais c’est aussi l’attribut que l’on sait le mieux évaluer scientifiquement, grâce aux spectrophotomètres ou aux systèmes d’imagerie devenus portables et abordables, et grâce aux modèles d’apparence des couleurs de la CIE qui nous permettent de convertir les données physiques mesurées en valeurs visuelles quantifiées.

Cependant, pour certaines peintures modernes, l’expression du peintre repose au moins autant sur la brillance que sur la couleur ; Pierre Soulages (1919-2022) en est un cas exemplaire. Cela complique considérablement la caractérisation de l’apparence des peintures, car la définition scientifique de la brillance, son lien avec les quantités de lumière mesurables et la mesure de ces quantités de lumière sur l’ensemble d’une peinture sont beaucoup moins bien établis que pour la couleur.

Cet article fait le point sur les connaissances, les défis et les difficultés liés à la caractérisation de la brillance des œuvres peintes, en exposant les grandes lignes d’un système d’imagerie permettant d’atteindre cet objectif.

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